Merci Nikki pour ce dernier post admirable (parmi tant d'autres) ! Merci de me faire percevoir, avec un peu plus de profondeur à chaque fois, l'essence même de tout ce qui à mon sens est véritablement DISCO. Mouvement faussement associé aux paillettes et à la légerté alors qu'il résume finalement tous ces sentiments humains faits d'envie, d'énergie, de rêve, de désespoir, de profonde tristesse... ces sentiments si paradoxaux. L'inéluctable, comme tu le dis si bien, c'est pour toujours mais c'est fini. Le tragique ajouterai-je même, avant que ça commence on sait déjà comment ça va finir. On ne peut rien contre le temps, en effet. Pire, le seul pouvoir que l'on a sur lui joue à notre désavantage. Nous ne pouvons nous élancer à corps perdu sur cette basse si alléchante sans entendre, sans percevoir toutes ces sonorités qui désarment notre envie et notre bonheur d'un instant, sans entendre cette voix pleine de désespoir qui nous rappelle à l'ordre : "il n'est pas de frisson sans douloureux regret".
Ne pas percevoir le paradoxe de ce mouvement disco, c'est un peu comme ne pas écouter la face b de cet Ep dont tu parlais (Living without Your Love), c'est ne pas avoir l'audace de se confronter à la profondeur de l'existence.
Voilà ce que j'écoute agenouillée une clope à la bouche pour désespérer tranquillement :
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