High Maintenance in Toulouse

31 March 2009

Toulouse a sauvé mon week-end



"Toulouse a sauvé mon week-end", voici les quelques mots que nous avons réussi à obtenir de Feadz juste après sa belle prestation de samedi soir. Apparemment, il était à Bordeaux la veille et il n'y avait personne.

La soirée était mortelle, en effet. Après une phase bien bien bmore, Feadz a fait un set incroyable, partant dans tous les sens comme à son habitude, quoique cette fois-ci peut-être un petit peu moins. Ce qu'il y a de bien avec ce DJ, c'est qu'il est passionné, pas du genre : "je suis payé pour mixer une heure, je mixe une heure", et ouais, il nous a fait bouncer jusqu'à 5H du mat' environ...

Difficile situation que celle de Peash, donc, passer après des heures d'un set de Feadz enflammé. Un peu stressés au départ, ils s'en sont très bien sortis en nous livrant un bon petit set techno, ce qui, à cette heure avancée, nous a bien fait kiffer ! Big up donc à Rice and Beans qui organisait la soirée ; on regrettera juste qu'il n'y ait pas eu plus de monde !


R. Baiser reporting from Toulouse for High Maintenance


Post éphémère


Lien supprimé

Voici le lien pour télécharger les photos High Maintenance de la Rice & Beans de samedi dernier au Pink Flower, pour vous faire patienter jusqu'au compte rendu de soirée. Eh oui, pour nous aussi, la semaine a repris et le temps - malheureusement - nous échappe.


Attention : ces photos ne seront en ligne que sept jours ! Passé ce délai, le post s'autodétruira.

P.S.: le 11 avril, le délai est largement dépassé et je supprime donc le lien vers les photos.

Le dress code a changé



C’est du dubstep mais pas celui que tu connais ; c’est du dubstep qui a renouvelé sa garde robe, saison oblige. Finis les combat trousers et les sneakers, place aux chemises fleuries et tongs assorties, aller simple Croydon-South Beach (c’est plus gangsta que la Costa Brava). Chaîne en or qui brille sur torse épilé, 2000 F & J Kamata se réinventent en sorciers G Funk des plages, le temps des vacances, le temps des amours éphémères, le temps des flirts à la mer ; le temps des flirts amers plutôt semble geindre la girlfriend en bikini du refrain. You don’t know what love is, même en bob, l’emotional hooligan n’est jamais loin… D’où cet étrange habillage sonore à la limite de l’inconsistance, aussi flottant qu’un bermuda XXL, mais toujours sauvé par un romantisme incurable qui donne toute sa substance au morceau. Même sous le soleil, le drame amoureux est toujours possible ; même avec des infrabasses réduites au minimum syndical, la prise de tête est au rendez-vous ; même avec un flow à la cool, la souffrance est là ; impossible d’échapper à la cruauté du monde sans doudoune.

La crème solaire ne protège pas des blessures du cœur, vivement cet hiver qu’on renfile un parka.
2000 F & J Kamata - You Don’t Know What Love Is


2000 F & J Kamata - You Don’t Know What Love Is (Hyperdub , 2009) en vente ici

27 March 2009

L'amour, c'est toujours le message



Il nous avait échappé que Tim Goldsworthy, un des label boss de DFA, avait remixé la petite Lykke Li, oui celle-là même qui enflamme tant de cœurs avec ses allumettes suédoises Grave erreur que l’on tient à effacer dès à présent, tant le résultat représente la quintessence du projet néodisco qui semble désormais être la ligne officielle de DFA. Mais attention, si le/la disco (après tout, a-t-on produit délice sonore plus androgyne ?), est amour, le genre a toujours été parcouru par une tension fondamentale vieille comme le monde : désir physique contre principe spirituel, pulsion corporelle face à élévation mystique, épanouissement charnel ou idée du beau, Aristote versus Platon en somme. Là où, en 1975, le beau Giorgio, tout en pilosité assumée, avait besoin de la bella Donna pour incarner en 17 minutes la montée orgasmique ultime à partir de son idée toute conceptuelle du désir, Mister Goldsworthy fait parcourir le chemin inverse à la craquante Lykke qui, visiblement, a le béguin. I think i’m a little bit in love with you : dès le départ, les choses sont posées à coup de feulements moites, ça minaude sévère, ça se surprend à éprouver des trucs bizarres. Mais là où le remix est très fort, c’est qu’il laisse monter la lente cristallisation qui s’opère jusqu’à nous projeter au cœur de l’affaire, au sens littéral. Le basculement se produit au bout de 4 minutes 30 : toute parole et verbalisation du désir deviennent inutiles, un saxo à la fois hésitant et reflétant l’inexorabilité de la situation prend le relais. Ca y est, je suis foutue, prise au piège, il n’y a plus que la basse, et les pulsations cardiaques prennent le dessus, s’entremêlent. Deux êtres s’unissent spirituellement, après quelques hésitations, leurs battements s’accordent, fusionnent et nous, hébétés, on est dans l’espace.

L’éternité dure environ dix minutes et on ne le savait pas.

PS : DFA remet le couvert cette année : cela s’appelle Tonight, c’est sur le nouvel album de Juan Maclean. Quand on aime, on ne compte pas.


Lykke Li - Little Bit (Loving Hand remix) en vente ici

26 March 2009

Busy week, no post!



Ouais, ouais, ma semaine était chargée donc peu de bloging ces derniers temps. Enfin, c'est pas grave, je vais me rattraper comme je peux. D'abord, comme vous avez du le remarquer, week end chargé en perspectives! Bien sûr, comme tout lecteur de High Maintenance qui se respecte, vous serez samedi soir au Pink pour bouncer sur les prestations respectives de Feadz, Drama et Peash!! Mais peut être y serez vous déjà passés pour la soirée de vendredi avec rien de moins que Kavinsky et Difuzion krew!!! On l'attendait depuis longtemps ce fameux we!!!!

Je me disais, en regardant mes post précédents, que ça faisait un bout de temps que je n'avais rien posté de dancefloor. Vous auriez du me le dire, j'y aurais remédié plus vite (façon polie de vous dire qu'on veut plus de comments). Je vais, par conséquent, imiter Dale Cooper qui, il y a peu, vous proposait du "son pour les soirées du week end".

Alors voilà, c'est une soirée qui commencerait par une arrivée en club vers 2H, la base (mais samedi il faudra être présent plus tôt). Arrivée magistral puisqu'elle se ferait sur ce petit remix de Kazey et Bulldog :


Oups le temps passe vite! Déjà 4H, et tu es anormalement bourré (déjà que normalement...). Enfin on enchaîne sur un petit Feadz, star du we:


9H. Tu ne sais pas trop comment tu t'es retrouvé dans cette after, ni ce que tu dis, ni ce que tu fais, ni avec qui, enfin tu penseras à prendre du prozac plus tard, pour l'instant l'idée c'est de dancer... Attend à cette heure avancée on va t'aider un peu:


25 March 2009

Rice & Beans Party et exclu DRAMA



Avis à ceux qui ne connaissent pas encore les soirées Rice & Beans : ça explose tout ce qui se fait à Toulouse ! A tel point que Rouge Baiser et moi-même avons été sur le point de mourir d'une crise d'apoplexie sur le dancefloor lors de la dernière. Kazey était aux platines et nous balançait sans trêve ni relâche, d'un air presque coincé de geek, des plaques Bmore toutes plus folles les unes que les autres !

Cette fois, le plateau ne nous deçoît pas non plus. Jugez plutôt : les résidents Toulousains Drama et P.E.A.S.H. ont fait appel à deux invités Parisiens, Mr. Maqs et la tête d'affiche, Feadz. Nous passerons assez rapidement sur les P.E.A.S.H. aujourd'hui, puisque nous leur avons consacré une interview récemment (ici et ). Sachez simplement que, pour changer, ils assureront la fin de soirée avec un son plus techno que celui qu'on leur connaît habituellement. Gageons que ça restera très groovy car on sait que les kids ont été nourris dès la plus tendre enfance à la fidget !

L'autre local, c'est Drama. Enfin, quand je dis "local", j'ai tendance à faire du toulousianisme (eh oui, j'invente des mots, maintenant) primaire, dans la mesure où Drama vivait encore à Paris il y a deux ans à peine ! Mais bon, quand on voit les goûts du Drama en question, on a envie d'en faire un Toulousain de souche : il est un peu la caution hype de la ville rose avec son shop Rice & Beans. En effet, Rice & Beans, avant d'être des soirées, c'est d'abord un excellent magasin consacré à la street culture. Mais c'est surtout pour la justesse de ses choix musicaux que nous aimons Drama. Quand il mixe, c'est une vraie tranche d'histoire qu'il offre aux danseurs. Le point originel de son histoire de la musique se situerait sans doute à Chicago ou Detroit au milieu des années 80. Une de ses périodes fastes prendrait racines dans les années 90 avec la French Touch du label Roulé, qui aurait été comme la synthèse de toute la culture ghetto noire américaine. L'horizon, quant à lui, indiquerait peut-être London, éternel point fuyant de tous les métissages musicaux. On sent que toutes ses influences ont été parfaitement assimilées dans un track tel que Get On Down, que nous aimons beaucoup et que Drama a la gentillesse de nous offrir en version démo exclusive.

DraMa - Get On Down (exclusive demo version)

Mr. Maqs, quant à lui, aura la lourde responsabilité d'entamer la soirée. C'est lui qui, avec On Air Prods, a en charge le booking d'Ed Banger ou d'Institubes, pour ne citer que ces deux labels. Ce qui passe sur ses platines, c'est du hip hop old school, de la Miami bass ou encore de l'electro. Je ne crois pas qu'il y ait meilleur warm-up possible. Et vous ?

Je finirai avec ma star, Dj Feadz, dont on peut dire que c'est un précoce, car il sortait sa première plaque à tout juste vingt ans (en 2001), et pas sur le premier label venu, mais, en toute simplicité, sur Bpitch Control ! Ca laisse sans voix... Ses premières productions sont sous forte influence hip hop, la culture de "[son] adolescence passée à défoncer des trains. Non, [il] ne regrette rien", comme dirait le Suprême. De cette période, perso., j'aime bien son In the Gouffre, mais le reste est coolos aussi. Depuis sa signature chez Ed Banger, sa musique continue de porter la trace du hip hop (ça breake toujours autant), mais il livre un son plus housey dans l'esprit, bourré de claviers dance à se pendre. Voici un track mortel, super second degré, sorti sur un maxi qui a beaucoup tourné en 2008, le Happy Meal EP (achat ici). Le morceau date un peu, mais n'a rien perdu de sa fraîcheur. De toutes façons, pas de sorties officielles de Feadz depuis...

Feadz - Hawaian Smut (Ed Banger Records)

Pas mal, non ? Et encore, vous pouvez entendre là ses talents de producteur seulement. Ce n'est que la face cachée de l'iceberg, si j'ose dire, car Feadz, c'est en dj set que ça tue le plus ! Gare à la déshydratation, samedi.

Rice & Beans Party @
Pink Flower (Ramier / Toulouse)
23h - 6h
Paf : 10€
Line-up :
Mr Maqs (Encore / Paris)
DraMa (Rice & Beans / Toulouse)
Feadz (Ed Banger / Paris)
P.E.A.S.H. (Toulouse)

Rice & Beans (shop)
18 rue Cujas
31000 Toulouse

19 March 2009

Du son pour les soirées du week-end



C'est le week-end et avec les beaux jours que nous avons connus cette semaine, je suppose que vous êtes comme moi : vous n'avez plus qu'un désir, aller clubber ! C'est pour cette raison que je vous ai concocté une petite sélection de tracks à écouter avant de sortir. Si ces bombes ne vous donnent pas envie de sauter partout en renversant de la vodka sur tous les clubbeurs autour de vous, alors, laissez tomber. Ne sortez pas : ce n'est pas votre jour ! Cela dit, malheureusement, je ne suis pas sûr que vous ayez la chance d'entendre des trucs aussi excitants une fois arrivés en boîte...

On commence avec le projet au nom doucement ironique, N.A.S.A. (North America/South America), soit la collaboration de Squeak E. Clean et Dj Zegon. Ils ont à coeur de rapprocher des musiciens de scènes différentes, comme ici avec ce featuring de Method Man, E40 & Dj Swamp. Le remix par LA Riots vaut le détour, entre banger electro et fidget.

N.A.S.A. - N.A.S.A. Music feat. Method Man, E40 & Dj Swamp (LA Riots Remix)

On continue avec la nouvelle coqueluche italienne - après les Crookers - de la blogosphère mondiale, j'ai nommé les Bloody Beetroots. Sur Cornelius (Mix Oi!), on retrouve un savant mélange des sonorités qui font hurler les clubs ces derniers temps : des cris de guerre qui semblent tout droit sortis d'une armée de guerriers déshumanisés inspirés du Raven de Proxy ; un choeur assez pompeux de cathédrale ; des gimmicks imparables ; une basse rampante ; un pied massif ; des breaks à rendre fou le plus cérébral des êtres humains et une montée puissante orchestrée autour d'une sirène de fin du monde. Ouf !

The Bloody Beetroots - Cornelius (Mix Oi!)

Enfin, je vous laisserai avec du grand n'importe quoi. En matière de recyclage, on atteint en effet la limite avec ce African Chant par Scottie B & King Tutt remixé par Top Billin. Alors, pour ceux qui ne connaissent pas, Scottie B passe pour être l'inventeur de la Baltimore Club Music, ou, à tout le moins, un de ses précurseurs. Il est ici accompagné par King Tutt. Au remix, on a le doux dingue finlandais Top Billin. On se dit qu'avec un mec comme lui derrière les platines, la Finlande ne doit pas être tous les jours le pays des grands froids ! Ici, tout y passe : le rythme caractéristique de la Bmore se fond dans un gros pied qui semble emprunté à une production de Laidback Luke (cf. le tubesque Be), quand des chants tribaux africains se mêlent à des cris du même genre que ceux décrits plus haut et qu'une wobble bass très fidget vient ponctuer le tout à grands coups de sirènes retentissantes. Je vous laisse savourer ce mélange délicat (rires...).

Scottie B & King Tutt - African Chant (Top Billin Remix)

Pour vous dégourdir les jambes après tout ça, quelques soirées :

Summer of Mars
Vendredi 20 mars @ Lez'Arts Pub (8 rue Gillaques / Montauban)
Djs : M. Lewinsky (Majestic Party - tech house) - K-Rudzo (MontaubanMix - minimale - techno) - Flipside (MontaubanMix - Bmore club - fidget house - electro)
21h - 2h
Paf : 2€ (happy hour de 21h à 22h)

Electrokiss
Vendredi 20 mars @ Inox Club (parc de Sesquières / Toulouse)
Djs : Thomas Romain & Dirty B. (warm-up) - Loco Dice (Desolat)
0h - 8h
Paf : 10€

Retour vers le dancefloor



High Maintenance in Toulouse accueille un nouveau rédacteur, le vénérable Nikki Sonic, à la culture musicale tout aussi vénérable - quoique bien ghetto ! Bienvenu à lui. Pour des raisons techniques, c'est moi qui publie son premier post, mais il volera de ses propres ailes à l'avenir. Checker ses articles, au style unique, à la fois savant et tranchant... Voici donc son bébé : au programme, le déjanté Hervé !

Un double CD en forme d’épiphanie ou de testament pour la fidget house diront les observateurs distants ou peu informés à l’écoute du mix d’Hervé, principalement élaboré à partir de productions et de remixes du quidam. Depuis quelques années, Joshua Harvey revitalise le dancefloor à coup de basslines ravageuses, de breakbeats survitaminés et de vocaux sous helium en compagnie de Sinden et Switch, le tout divisant fortement la communauté des clubbeurs continentaux, quelque peu désorientés à l’écoute de cette déferlante, habitués qu’ils sont à danser sur un énième set de minimale. Détracteurs et fans surtout se trompent sur la vision musicale que défend Hervé, les uns en réduisant la techno à Sven Väth, les autres la fidget à un parc d’attraction, celle-ci étant simplement la continuation de la culture rave hardcore britannique inoculée au format house traditionnel totalement fossilisé depuis des années.

En effet, la compilation passe en revue, souvent sous forme de pastiches postmodernes que l’on peut au choix trouver insignifiants ou jouissifs (voire les deux), toutes les heures glorieuses de la jilted generation : le classique R&S Dominator est haché menu pour le rendre comestible aux fluokids ; Alarm Bells arrachera des larmes à tout trentenaire qui a flingué sa jeunesse dans des entrepôts de banlieue batave (remember Speedy J ?) ; Rikkalicious semble tout droit sorti du studio des papys teutons trance Jam & Spoon ; les pianos italiens de Kidda sont piqués à un white label happy hardcore de 1992 ; Bloc Party est transfiguré par la magie du remix (voir le track posté ci-dessous) en inédit de Prodigy circa 1994 and so on… Le tout laissant l’auditeur en pleine confusion mentale à force de recevoir des flashs mémoriels aussi intenses que l’aveuglement provoqué par les derniers strobos croisés.

Si déjà toutes ces sensations fortes de fête foraine t’ont achevé, surtout, ami auditeur fan d’autoroutes sonores tranquilles et balisées, ne jette pas une oreille sur le second mix. Tu pourrais finir par vomir sur une aire de repos (on te conseille celle de Fronton, le meilleur spot de l’A62) ! Pour ceux qui connaissent le score, Hervé nous balance en saison 2 sa sélection dubstep, uk garage et drum’n’bass et démontre ainsi son attachement au véritable cœur créatif de la musique électronique, matrice de l’authentique ghetto bass. Si sa sélection peut sembler convenue (Skream, Benga, Chase & Status), elle n’en demeurera pas moins une introduction solide pour les néophytes brainwashés aux Crookers. Le lecteur désorienté… Ben alors, il est bien, ce mix, ou il est moisi ? Il est énorme, mon bichon ! T’as 20 ans de dance music qui tiennent sur moins de 2 heures. Du coup, ensuite, tu pourras aller poker tes amis sur Facebook.

Nikki Sonic

Bloc Party - Mercury (Hervé is in Disarray Remix) BoxNet / zShare

P.S.: Va - Ghetto Bass mixed by Hervé (Music Response / 2009) en vente ici.

18 March 2009

True romance



Après une si longue, une trop longue absence, le soleil se laisse à nouveau apercevoir. Il réchauffe tranquillement ta peau, alors qu'allongé sur l'herbe tu te laisses aller à une douce rêverie. Soudain, le sentiment d'une excessive chaleur est sur le point de t'envahir, mais heureusement, une légère brise se lève à cet instant et rafraîchit l'atmosphère en te rappelant que nous ne sommes qu'au mois de mars et que le fond de l'air reste frais. Puis le soleil à nouveau réchauffe tranquillement ta peau. Puis cette douce brise, puis le soleil, puis cette si petite brise... parfaite alternance de douceurs contradictoires, pour une agréable après-midi à laisser s'envoler tes soucis. 

Dans ces conditions point de dance music, la journée est idéale en revanche pour débuter une True Romance


16 March 2009

Frontin



Je parlais il y a peu (voir ici) - et mon amie Rouge Baiser faisait de même dans ce post - d'une forme de renouvellement de la deep house entamée il y a quelques années sous l'influence mondiale du son venu de Berlin. Eh bien, Motor City Drum Ensemble pourrait bien en être le parfait exemple. Par un renversement dont la scène électronique seule est capable, il est intéressant de noter que le pseudo de ce producteur (dont le vrai nom est Danillo Plessow) fait d'ailleurs explicitement référence au berceau de la deep house, Detroit, la Motor City, alors que le Danillo en question est allemand ! Motor City Drum Ensemble, ou quand Detroit, la Motor City américaine, rencontre son homologue européenne, Stuttgart !

Bref, maintenant que les présentations sont faites, place à la musique, belle comme le face à face manqué (ou évité, je ne saurais dire) avec cette fille mille fois rêvée enfin entr'aperçue dans la salle obscure d'un night club autrefois enfumé. Frontin...

Motor City Drum Ensemble - Frontin (20:20 Vision / 2009) FileDen / zShare

P.S. : je ne saurais trop vous recommander d'acheter le maxi dans son intégralité, ici sur Nuloop par exemple.

15 March 2009

Brooklyn beats



C'est la fin de l'hiver, sur la plage, le soleil décline calmement et ton esprit rêve d'ailleurs, d'un autre temps, d'une autre saison. Heureusement pour toi, défile entre tes oreilles doucement bercées le Are You Sensation? de Tigercity, groupe new-yorkais, remixé par VHS or Beta. Tu es séduit par ses airs italo, la mélancolie qui se dégage du refrain, ou encore sa basse disco. Tu te dis alors qu'à Brooklyn, un samedi soir, tu aurais pu lui demander, du fond de cette discothèque d'un autre âge où tu danses sans penser à rien : "A single question : are you sensation?" Mais... Tu es retiré dans une sinistre campagne et c'est dimanche après-midi.

Tigercity - Are You Sensation? (VHS or Beta Remix) FileDen / zShare

P.S.: original en vente ici.

13 March 2009

Who's going to console me tonight?



Un début de week-end sans soirée, sans pote, seule, cloîtrée chez soi, c'est un peu comme un air disco. Il y a des gens bizarres qui n'aiment pas ça la disco. D'autres trouvent ça cool parce que kitch et fun. Moi je n'ai jamais pris ça au second degré ; au contraire je trouve ça profondément nostalgique. Comme un week-end sans perspective justement.


Un début de week-end sans soirée, sans pote, seule, cloîtrée chez soi, c'est un peu comme un lundi matin où l'on se dirait "I hate my job". Tout comme Cam'ron justement. Quoique le son sur lequel il pose est plutôt coolos, ambiance j'ai la flemme, ça me saoule, mais bon c'est cool.


So who's going to console me tonight, hein??? Enfin je m'en fous, je vais faire bande à part!


12 March 2009

No need to argue: Kazey is the best!



Meilleur DJ du moment selon les Peash ! J'avoue être moi aussi bien fan de Kazey, et avoir bien bouncé lorsque, fin 2008, il a fait un petit détour sur Toulouse, au Pink Flower. En attendant la sortie de leur prochain EP (leur, car il est en collaboration avec Bulldog), Riding High, voici un de leurs petits remixes bien Bmore qui tourne sur les blogs en ce moment. C'est chaud et sexy, so so bmore.


11 March 2009

Tous au ski




Je sais : ce clip est assez pourri et je ne veux même pas chercher à m'expliciter les raisons qui m'ont poussé à le poster ! En revanche, une chose dont je suis convaincu, c'est que le track, lui, est mortel. Cela dit, je ne m'étendrai pas longtemps non plus sur ce titre d'Armand Van Helden car, autant je le trouve chan-mé, autant je ne pense pas qu'il y ait grand-chose à en dire ! Il est clair que ce morceau ne révolutionnera pas la musique, et après ? C'est juste house, super bien produit, jusque dans la recherche d'un son un peu crade, dirty à souhait et chaud, alors qu'à en croire le titre il ne s'agit ici que de ski, et groovy en diable avec des synthés old school à se pâmer ! Il aurait d'ailleurs été bon de l'entendre plus souvent à Toulouse - partout, aussi bien dans les boîtes mainstream les plus pourries que dans les clubs plus underground, tant c'est le genre de trucs à retourner n'importe quel dancefloor ! Voilà, c'est dit ! Just enjoy !

Armand Van Helden feat. Christian Rich - Ski Hard (Southern Fried Records / 2008) FileDen / zShare

En parlant de boîtes, rien de bien excitant cette semaine à Toulouse... Ah ! qu'on regrette le vent de folie qui dévastait l'Ambassade tous les week-ends ! Jetez cependant un petit coup d'œil à notre bandeau défilant à gauche de ce post, qui indique quelques plans sympa tout de même. A la rigueur, le mieux, ce samedi, c'est encore de filer à Montauban. Eh oui, la troisième soirée du collectif MontaubanMix au Rio Grande promet d'être survoltée, naviguant - pour le son - de la deep minimale du duo Missfeat aux rave anthems de Groovup en passant par l'electro-rock de THS (Vandalism Crew / Dynamik) et la techno minimale de Mr. Hounck, les deux invités du collectif pour cette édition spéciale !

09 March 2009

Cold world but deep love for sure!



C'est vrai qu'il est loin ce temps où l'on écoutait de la deep house comme des dingues. Pourtant je me rappelle encore que lorsque j'ai chopé l'album Forevernevermore de Moodymann, je l'ai écouté une bonne dizaine de fois d'affilée !

Et les soirées deep étaient mortelles, elles aussi. Imaginez, Theo Parrish, au Rex, à Paris, une soirée Detroit Beatdown. Une ambiance différente de celle de l'Ambassade, ça c'est sûr, mais un set qui fracasse, qui fracasse, qui fracasse... C'est vraiment particulier, Theo Parrish, c'est tout à fait original ! Il n'hésite pas à mélanger les registres. Certains de ses sons se font à base de gros samples bien funky, d'autres tendent vers des sonorités plus acides mais souvent accompagnés de ce beat qui rend dingue, à la fois fin, groovy et envoûtant. Enfin, à cette heure avancée de la soirée, je vais me taire et le laisser parler au travers de deux extraits de son album Sound Sculptures volume 1 sorti en 2008. Enjoy deeply !!!



08 March 2009

How deep is your love?



Freeki Mutha F*cker de Moodymann (maxi en vente ici) nous parle-t-il de deep love ? Je n'en suis vraiment pas sûr (rires)... mais il y est bien question de deepness, en tout cas. Ca tombe bien, car nous n'avons pas encore eu l'occasion de parler de deep house dans High Maintenance in Toulouse, alors que c'est un genre qui nous est cher, ou, devrais-je dire, qui nous fut cher. J'écris "fut", car elle est bien loin l'apogée - au milieu des années 90 - de ce style que nous aimions tant... Cela dit, il serait injuste de s'en tenir à ce bilan : il semble en effet que la deep house, en cette seconde moitié des années 2000, veuille renaître de ses cendres, sous une nouvelle forme, après avoir fait un petit détour par Berlin (Innervisions, Sonar Kollevtiv, Compost, etc.).

Moodymann, quant à lui, a su ne jamais s'écarter ni de l'éthique, ni de l'esthétique de ce genre. Et, aujourd'hui, il est devenu ce génie au parcours singulier, qui, à l'instar d'autres figures emblématiques de la scène électronique telles Squarepusher ou Aphex Twin, est entouré d'une aura de mystère. Ce personnage sulfureux (la rumeur lui attribuant un racisme anti-blancs à tous crins, qui justifierait, dit-on, qu'il joue généralement derrière un drap blanc quand il se produit en Europe !) continue à proposer une deep house à l'ancienne, si j'ose dire, qui demeure excitante, même si on sent bien que l'étincelle de créativité qui illuminait toutes ses productions par le passé brille moins vivement aujourd'hui. Il n'empêche, ce Freeki Mutha F*cker porte bien sa marque : de la deep sensuelle (pour ne pas dire sexuelle), freaky (comme l'indique le titre), perverse (cf. la voix sur ce track... qui en dit long !), hautement hot (si je puis me permettre l'allitération) et irrésistiblement dansante. Mais ici, danse et sexe ne serait qu'une seule et même chose. C'est donc langoureux, lent, chaloupé...

Moody (aka Moodymann) - Freeki Mutha F*cker (KDJ / 2008) FileDen / zShare

Finissons avec un autre héros de Detroit - postérieur d'une génération musicale à Moodymann, à savoir Theo Parrish. Je ne saurais évoquer l'un sans l'autre. Dans son remix de Slowly Surely (en vente ici), morceau porté par la voix chaude de Jill Scott, certes, l'amour a sans doute cette fois des connotations moins perverses, mais il n'en demeure pas moins, indéniablement et terriblement, imprégné de sensualité.

Jill Scott - Slowly Surely (Theo Parrish Remix) (Ugly Edits / 2002) FileDen / zShare

03 March 2009

Oh! My god! She's a zombie!!!



Chers lecteurs, vous avez dû croiser au détour de vos errances nocturnes sur le net ces Zombies qui hantent le beau et quelque peu emphatique morceau de Touché du même nom. Vous ignorez peut-être en revanche que tout le maxi, au titre de film d'horreur (Vampires Ep), vaut le détour (pour l'achat, c'est ici). Alors, pour vous en convaincre, j'ai choisi de vous faire découvrir le morceau Spectres.

Touché - Spectres (Southern Fried Records / 2008) FileDen / zShare

Nous nous croirions revenus au temps de l'album Fantômes de Joakim (Versatile / 2003) et c'est loin de nous déplaire ! Que la peur de rencontrer des spectres late at night ne vous empêche cependant pas de sortir ce week-end dans les rues de Toulouse (et dans ses clubs) ! Vous passeriez en effet à côté d'un beau programme...

Ainsi, vendredi, l'Allemande Anja Schneider, de l'écurie Mobilee, se produira au Pink Flower et c'est le toulouso-barcelonais Fud!do qui assurera le warm-up. Le même inaugurera d'ailleurs les afters "Matinale" au Pulp (rue Amélie) le dimanche 8 mars de 6h à 10h. Retour d'un after de qualité à Toulouse ? A voir. Si notre folie nocturne nous y pousse - zombies que nous sommes, nous vous en reparlerons...

Le samedi, ce sera au tour de Dusty Kid de faire voir la nuit en rose (rires...) au public du justement nommé Pink. Avec lui, comme avec Anja Schneider, on peut s'attendre à un son minimal de qualité, peut-être plus teinté de house avec Anja Schneider et de techno avec l'Italien signé sur BPitch Control, Boxer, Systematic (le label d'un de nos djs fétiches, Marc Romboy) ou encore Southern Fried. On doit notamment à ce kid le hit The Cat sorti en 2007 sur le dernier label cité.

Par ailleurs, celui qui demeurera dans l'histoire le dernier résident de l'Ambassade et le témoin de ces derniers instants, j'ai nommé Papillon, n'a pas perdu de temps pour tenter de ressusciter l'âme des morts. Il jouera ce samedi 7 mars aux côtés de M-Toro - que je n'ai pas le plaisir de connaître - pour la soirée Electro Class au bar Le 31 (1 rue St Paul). Espérons pour lui que son expérience de spiritisme saura lui ramener la foule de vampires devant laquelle il avait l'honneur de se produire à l'Ambassade. Le paf est à 5€.

A noter deux autres soirées ce samedi. Pour les amateurs de drum'n'bass, dubstep, breakbeats (dont je ne suis pas véritablement), je tiens à signaler la désormais célèbre Dirty Dancin', dont c'est la 4è édition ce week-end. Retrouvez Dj Fresh, Drumsound, Peyo & SKS, Fenom et MC Youthstar au Bikini (entrée à 10€). Enfin, Dissonant Theory et Bam Bam Prod. présentent La First+ au Misty Station. Je ne connais pas du tout ces crews, mais ça peut être cool (enfin, façon de parler, car les mecs en question ont l'air plutôt du genre excités !) : dans leur top sur myspace, on trouve en effet Boys Noize, le label Level 75, Toxic Avenger ou Djedjotronic... Ca risque d'être bien trash. Ambiance chirurgie tournant mal à prévoir, à en juger par leurs visuels sur myspace ! Soyez prévenus...

Le 7 mars : Je me rends compte que j'ai oublié de poster un morceau dont le lien est évident avec le reste du post et sa tonalité fantastique. Erreur que je répare sur le champ, avec ce track de Fudge Fingas, intitulé Ghost House (à acheter ici)...

Fudge Fingas - Ghost House (Prime Numbers / 2008) zShare

La Peash interview part two



Dans cette seconde partie de l'interview, les P.E.A.S.H. reviennent sur les revers de la fluo attitude, leurs influences et évolutions musicales... (pour la première partie clique ici).

Croyez-vous qu'on puisse dire que vous avez été portés par le renouveau de l'electro à la française, avec des labels tels que Ed Banger ou Institubes?
Rado: Oui, c'est clair, mais, en même temps, maintenant, ce qui est dommage, c'est que, dès que ce n'est pas du Ed Banger ou du Institubes, les gens ne viennent pas ! C'est ça le revers de la médaille avec ce mouvement fluo, même si je n'aime pas cette expression. Il y a en plein qui viennent pour l'affiche, et, dès qu'il y a un dj qui n'est pas connu, les gens ne suivent plus...
Aurore: Oui, il y a un côté poseur.
Rado: Il faut une certaine partie de hype, du style: "j'ai mixé avec tel type", et c'est dommage mais c'est ça qui fait venir les gens. Ca nous a aidé, mais je ne pense pas qu'on en ait profité. Tu vois : quand on joue en soirée, on ne passe pas que du Ed Banger !

Pouvez-vous décrire votre évolution musicale?
Aurore: Au départ, on a un peu remis au goût du jour l'eurodance. On a eu une phase où on a trop aimé ça et on aime encore ça d'ailleurs. On avait une étiquette pépito banga. Et notre remix de Bailando, tout le monde l'aime : c'est notre petite réussite !
Rado: Ca faisait partie de l'univers qu'on s'était donnés. Et puis on a évolué vers un univers un peu différent. On est tous tombés amoureux des Crookers, de tout ce qui était fidget, Switch, Sinden et d'artistes moins connus qui se rangent sous cette étiquette. Maintenant, on est dans des sonorités beaucoup plus rondes, plus proches de la techno que de l'électro rock dans le genre Ed Banger. Il y a un côté plus dark, mais tout aussi dansant. On aime beaucoup Brodinski, par exemple. Tout le monde dit que c'est de la techno mais, tout en étant plus mental que ce qu'on avait l'habitude de jouer, c'est tout aussi dansant. C'est un peu à la frontière entre la techno minimale pas super accessible et la club musique.

Y a-t-il des artistes ou djs que vous appréciez à Toulouse et dont vous voudriez que nous parlions? C'est un peu la démarche du blog que de faire parler de la scène toulousaine...
Rado: On aime bien Say Cheese, deux potes à nous qui sont frères. Ils ont déjà mixé avec nous à Montauban : c'est un petit duo de djs qui montent ! Ils sont de Toulouse.
Aurore: C'est French Touch à mort. Ensuite, on peut citer notre papa, Drama de Rice and Beans, qui est un très, très bon dj.
Rado: Il y a aussi Pillage. Ils sont d'ailleurs dans le dernier Trax - on le répète. A écouter absolument. Un gros big up, également, à Bisou GTI...
Aurore: Ouais, même si on ne les côtoie pas tout le temps, ils pensent à nous, nous conseillent aussi et c'est vrai qu'on ne les remerciera jamais assez.
Rado: Je pense aussi à Elroy, qui fait partie de Bisou GTI et qui est aussi un très bon graphiste. Il est très bon dans la vidéo aussi ; il a participé au clip de Data, Rapture. Et Humanleft aussi, un très bon Dj et un très bon producteur, qui a sorti un maxi l'année dernière. Voilà pour la famille.

Pouvez-vous donner à nos lecteurs une playlist de vos morceaux préférés de ces dernières semaines?

Brodinski - Oblivion (Noob Remix)

Dance Area - AA 24-7 (Diplo Remix)

Nacho Lovers, Go on (Jokers of the Scene Remix)

Dj Rush, Motherfucking Bass (Popof Remix)

A part ça, vous pouvez aller voir sur notre myspace : on y a mis une liste des tracks qui nous plaisent en ce moment.

Avez-vous des signatures qui s'annoncent sur un label?
Rado: Non, pas pour le moment. Là, on vient de boucler un featuring avec les Bretelles Glamour, un groupe de MC's bordelais. En fait, ils ont posé sur l'instru qu'on avait faite, Loup et Licorne. Le morceau est en écoute sur notre myspace et ça envoie.
Aurore: Ouais ! C'est cool : je l'ai mis en ligne il n'y a même pas 2 jours et on en est à presque mille écoutes. On était à 750 écoutes en un jour et demi. Il y a eu un méga buzz dessus. D'habitude, ils ont trop l'habitude de raper et là, il y a des refrains chantés. C'était super agréable pour eux, ça les changeait de ce qu'ils faisaient. C'est hyper kitchou, parce qu'on leur avait demandé de faire un truc ambiance fin de soirée, la larme à l'œil, dans le registre "ça va nous manquer ce genre de soirées" et ils ont vraiment trop joué le jeu. Enfin, les Bretelles Glamour, c'est aussi des gens hyper cool, trop amoureux de son, surtout de rap. Au départ, ils ont repris Loup et Licorne d'eux-mêmes, avant même de nous le demander. Ils ont tafé comme des fous et ont bouclé ça en deux semaines. Ca a été dingue. Ca va peut-être faire penser à TTC ou à des trucs comme ça et certains vont dire que c'est usé, mais on est content de ce qu'on a fait ! Ca s'est trop bien passé. Et justement on va jouer avec eux à Bordeaux, le 4 avril au Nieuw Amsterdam, puis on les fera venir au 4 Sans pour le faire en live.

Avec quel logiciel produisez-vous?
Rado: Reason, à la souris. Tout le monde n'a pas d'UC33 ! Donc, là, pour l'instant, c'est plus du tâtonnement qu'autre chose.
Aurore: Rado a plus de temps et c'est donc lui qui gère le côté prod.

En quelques mots, c'est quoi un set de P.E.A.S.H.?
Rado: Une évolution...
Aurore: ... c'est sucré, ça joue sur le sentiment, c'est très personnel. Faut que ça fasse waouh.
Rado: Etre dj, c'est faire la part entre "je dois faire danser les gens" et "je dois me faire plaisir". Donc, du coup, on ne va pas forcément jouer le dernier truc à la mode et on ne s'arrête pas sur tel ou tel style.

Le mot de la fin...
Rado: Merci papa, merci maman, merci Aurore.
Aurore: Merci Rado. Big up à la famille ! Et merci à la technologie Tamashi (NDR : l'interview a été enregistrée avec un vieux magnétophone à cassette de cette honorable sous-marque...).

Quant à nous, nous les remercions beaucoup de nous avoir accordé un peu de leur temps en cette froide soirée hivernale ! Au plaisir de les revoir bientôt, pour un de ces set sucrés à la P.E.A.S.H... A ce propos, nous en aurons très prochainement l'occasion, puisqu'ils jouent à la prochaine soirée Rice & Beans, qui promet d'être une tuerie ! Ce sera avec Dj Feadz aux commandes du Pink Flower le 28 mars ; Drama pour le warm-up et nos P.E.A.S.H. pour conclure !