High Maintenance in Toulouse

31 December 2012

Happy new bass year

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The Town livre ce très bon track de bass music pour les fêtes qui peut être téléchargé gratuitement tout comme le reste de la compilation Hyponik Christmas Compilation. Vous penserez à nous quand vous bougerez votre booty ce soir aux douze coups de minuit qui vont nous plonger directement en 2013 !


20 December 2012

On a aimé en 2012



20 EPs / Morceaux


1) Special Request - Lolita (Warehouse Mix) / Alone (Special Request)

Sous pseudo Special Request, Paul Woolford a décidé de ressusciter l'esprit rave britannique à l'heure où beaucoup n'en finissent pas de célébrer ses funérailles.En résultent deux monstrueuses tranches de UK hardcore qui arracheront des larmes de joie aux vétérans les plus blasés (spécial dédicace aux junglists fans d' Omni Trio qui devraient logiquement surkiffer la face B) . Ne reste plus qu'à trouver l'entrepôt qui va avec.


2) Objekt - Cactus / Porcupine (Hessle Audio) 

A. Cactus by Objekt

Bricoler un classement de fin d'année sans mentionner Objekt et Hessle Audio est tout simplement impossible.             Impossible.IMPOSSIBLE.


3) TNGHT - TNGHT (Lucky Me/Warp)

TNGHT - TNGHT by LuckyMe Records

Mouvement protéiforme, le courant trap s'est emparé de cette première collaboration entre Hudson Mohawke et Lunice pour en faire l'un de ses hymnes. On aurait pu plus mal tomber même si ceux qui n'adhèrent pas à l'éthique maximaliste du genre en ressortiront toujours aussi sceptiques.


4) Beneath - No Symbols 002 (No Symbols)

On aurait pu aussi choisir son formidable Illusions EP sorti sur Keysound tant on adore Beneath, l'un des trop rares Anglais à essayer de faire avancer la cause de la UK Bass sans tomber dans le suivisme house. Dans le même esprit, on apprécie toujours autant les morceaux de Visionist et ceux des petits nouveaux Logos, Wen et Happa.


5)  WK7/ Head High - Do It Yourself / Rave (Dirt Mix) (Power House)

Head High - Rave (Dirt Mix) by fuckyouhardsoundcloud

Sous pseudos WK7 et Head High, Shed a décidé de ressusciter l'esprit rave à l'heure où beaucoup n'en finissent pas de célébrer ses funérailles.En résultent deux monstrueuses tranches de house 90's qui arracheront des larmes de joie aux vétérans les plus blasés . Ne reste plus qu'à trouver l'entrepôt qui va avec.


6) Mala - Cuba Electronic (Brownswood)

07 Cuba Electronic by maladmz

Malgré un album en demi-teinte, la faute à trop de morceaux atteints du syndrome coffee table (traduction libre : ambiance lounge et mojito pour l'after work), Mala a tout de même rapporté de la Havane cette bomba latina prête à nous péter entre les doigts à tout moment. Par ailleurs on tient à souligner l'excellente tenue , cette année encore, de ses labels Deep Medi et DMZ.


7) Zebra Katz - Ima Read (Jeffree's)

IMA READ (CLEAN EDIT) by ZEBRA KATZ
 
Malgré tout ce que l'on peut penser de Mad Decent aujourd'hui, force est de constater que son sous-label Jeffree's a souvent fait preuve de flair ces derniers temps. En atteste ce morceau dérangé de Zebra Katz, figure de proue de l'invasion hip-hop transgenre qui a caractérisé 2012. Le label a également dégotté l'incontournable Harlem Shake de Baauer, tête de pont de l'invasion trap qui a, aussi, défini le son de 2012.

 
8) Kowton - Des Bisous (Pale Fire)

Kowton - Des Bisous by drasgroup

C'est d'accord. Et même plus vu les affinités.


9) Ruff Draft - Lone Ranger / Shining (Ruff Draft)

Une intrication rythmique qui confine au pointillisme, notamment sur Shining, par un mystérieux producteur (2562 ?) qui dispose visiblement d'importantes connections du côté de chez Hardwax.


10) Fracture Ft Dawn Day Night - Get Busy (Exit)

La fusion jungle-juke la plus jouissive de l'année par un vétéran drumfunk qui se déride pour notre plus grand plaisir. Le follow up, intitulé tout simplement Dawn Day Night EP, est tout aussi recommandable. Toujours au rayon jungle déviante, on tient à signaler l'excellence de la quasi-totalité des morceaux produits par Dub Phizix.


11) Burial - Kindred (Hyperdub)

burial - kindred (album preview) by experimedia

Bricoler un classement de fin d'année sans mentionner Burial et Hyperdub est tout simplement inenvisageable.         Inenvisageable.INENVISAGEABLE..


12) Jai Paul - Jasmine (XL)

Jai Paul - Jasmine (Demo) by Jai Paul

Le morceau préféré de notre entourage féminin immédiat. On adore notre entourage féminin immédiat. On a donc immédiatement aimé Jasmine. On tient à éviter les problèmes domestiques.



Cette année encore, Night Slugs s'impose comme l'une des valeurs sûres question dancefloor comme en atteste cette perle BMore que l'on rangera aux côtés des autres excellentes sorties que constituent le Club Ensemble de Girl Unit ou le EP d'Helix. Par contre on semble être les seuls à n'avoir strictement rien compris à l'album de Jam City, acclamé de toutes parts mais engendrant ici une profonde déception. Toute explication de texte sur ledit opus est donc la bienvenue en comments.



De façon totalement inexplicable, Jeremih, oui, le même qui a pourri notre été 2009 avec son imbuvable Birthday Sex, a sorti cette année un album R'n'B hautement recommandable dont est extrait ce Fuck You All The Time. Fine analyse anthropologique de l'évolution des rapports homme-femme, le morceau s'inscrit dans un contexte marqué par la résurgence de l'activisme féministe et le déclin de l'ordre patriarcal en Occident. Enfin, dans les grandes lignes, c'est à peu près ça.


15) Dusky - Flo Jam (Dogmatik)

Dusky - Flo Jam by Dusky

Naviguant entre house 90's et codes UK Garage, le Flo Jam de Dusky se distingue du tout venant revivaliste par ses basses délicieusement dubby qui garantissent un effet hypnotique renouvelé à chaque écoute .


16) Dark Sky - Black Rainbows EP (Black Acre)

Dark Sky - Totem by Black Acre Records

Humbles, à la fois subtils et dancefloor, mélodiques et percussifs, les Dark Sky sont probablement les artisans les plus sous-estimés de la bass music. On espère que 2013 leur rendra enfin justice.



Parmi les producteurs ayant émergé cette année, South London Ordnance nous semble être l'un des plus constants question contrôle qualité. L'alliage techno/house et bass music qu'il nous propose a certes été une mixture sonore très répandue ces derniers mois mais la balance rough/smooth de ses morceaux est toujours impeccable.


18) Bicep - Vision Of Love (Feel My Bicep) 

BICEP | VISION OF LOVE by BICEP

On aurait pu choisir des morceaux de Duke Dumont (The Giver), Julio Bashmore (Au Seve), The Organ Grinder, Route 94, Citizen ou n'importe quelle sortie du label Hypercolour, tant le revival house 90's s'est encore intensifié en 2012. Roulant à contresens sur cette autoroute musicale de l'année, le vétéran deep house Kerri Chandler a quant à lui décidé d' injecter de la bass music dans sa potion house via son nouveau label MadTech.


19) Barker - Like An Animal EP (Leisure System)

Barker - Hot Lover by gavan.hennigan

Du sound design impressionnant par un énième Anglais exilé à Berlin, qui bénéficie donc de l'expertise Berghain.Contrairement à son album en compagnie de Baumecker , qui sonne parfois assez cliché malgré d'excellents morceaux, Sam Barker se montre ici souvent très inventif. Mention spéciale à Hot Lover masterisé par Pole, sorcier dub-techno de son état.Tant qu'on y est, on précise que le Jets EP de Machinedrum et Jimmy Edgar sorti sur le même label nous a également fait forte impression.


20) Blawan - His He She & She (Hinge Finger) 

Blawan - Why They Hide Their Bodies Under My Garage by Beegie_B

Lorsqu'il est en forme, Blawan produit désormais une techno punitive se situant au carrefour de plusieurs traditions. Reprenant à son compte à la fois le tropisme sadomasochiste de l'indus-EBM 80's et de la techno teutonique ainsi que l'horrorcore grinçant des courants gabba et dark jungle 90's, ses morceaux nous font donc beaucoup souffrir. Mais puisque c'est pour notre bien, on y consent en silence. En même temps personne ne peut entendre nos cris de douleur avec tout ce vacarme.Merci maître Blawan (aïe).


10 longs formats
 

1) LHF - Keepers Of The Light (Keysound Recordings)


L'album le plus habité et illuminé de l'année à destination de ceux qui espèrent que le feu sacré du hardcore continuum ne s'éteindra jamais. Chef d’œuvre. 

2) Lee Gamble - Diversions 1994-1996 (PAN)

lee gamble - diversions 1994-1996 (album preview) by experimedia

Beaucoup ne verront dans ce méta-hommage à la jungle originelle qu'une imposture "hauntologique" de plus.Grave erreur car, si l'idée de célébrer le genre à partir de mixtapes 90's sans sampler de breakbeats peut paraître saugrenue, force est de constater l'intensité émotionnelle d'un résultat qui ,en se concentrant sur l'avant et l'après déluge rythmique consubstantiel au genre, matérialise le sentiment de perte et de nostalgie comme jamais. L'accompagnement musical idéal du raver en descente.


3) VA- Hemlock Recordings Chapter One (Hemlock Recordings)

Chapter One Exclusives by Hemlockrecordings

Devenue une quasi-tradition chez les labels ayant assuré la transition dubstep/post-dubstep (Hot Flush, Hessle Audio), la compilation mi-rétrospective mi-perspectives a concerné cette année la formidable structure Hemlock. Appliquant la même formule musicale que ces prédécesseurs, à savoir de la bass music qui lorgne de plus en plus vers la culture 4/4, Hemlock accouche pourtant d'un résultat profondément singulier comme en atteste l'excellent inédit signé Joe, visiblement en plein trip abstract disco.


4) Traxman - Da Mind Of Traxman (Planet Mu)

traxman - da mind of traxman (album preview) by experimedia

A priori la formule juke/footwork semblait assez limitée. Pourtant les piliers du mouvement ont su démontrer son extrême plasticité en faisant preuve d'un éclectisme surprenant : de DJ Raschad à Young Smoke , l'année a été riche en longs formats épatants, qui ont balayé très large entre influences soul/funk/jazz chez Traxman, electronica chez Young Smoke ou n'importe-quoi-tant-que-ça-fonctionne chez DJ Spinn.


5) Robert Hood - Nighttime World Volume 3 (Music Man Records)

Robert Hood - Better Life by musicmanrecords

On redécouvre les vertus du classicisme avec ce nouvel opus de Robert Hood. La légende techno, dont le minimalisme militant avait tendance à nous fatiguer sévère depuis un bon moment, revient ici aux fondamentaux de Detroit en injectant suffisamment de mélancolie hors d'âge dans ses lignes mélodiques pour nous soutirer des hectolitres de liquide lacrymal, alors que, franchement, on pète le feu en ce moment, hein.


6) VA - Tales From The Darkside (Unknown To The Unknown)

Pour plus de détails sur le contenu musical de cette compilation, se reporter au post du 07 décembre. A vos risques et périls.


7) Daphni - Jiaolong (Jiaolong)

Daphni - JIAOLONG by Caribou_

Il serait aisé de gentiment mépriser l'opus de Daphni/Caribou sous prétexte qu'il offre une vision panoramique de la dance-music dans une version tous publics.C'est justement cette noble mission de vulgarisation qui rend le projet estimable.


8) Doc Daneeka & Benjamin Damage - They!Live (50Weapons)

Doc Daneeka & Benjamin Damage - THEY!LIVE Album Preview by DocDaneeka

Le rapprochement Londres-Berlin le plus abouti de l'année.C'est beau d’œuvrer pour l'amitié entre les peuples.


9) Ruff Squad - White Labels Classics (No Hats No Hoods)


Un choix purement égoïste, juste pour le plaisir d'évoquer notre obsession pour le grime des origines, bande-son vidéoludique produite par des kids mutants démunis à destination d'autres kids mutants démunis.


10) Dusk & Blackdown - Dasaflex (Keysound Recordings)


Le deuxième album de Dusk & Blackdown arrive probablement  beaucoup trop tard pour être pleinement apprécié. Mais même si son syncrétisme bass semble s'être trompé d'année , Dasaflex nous prend par les sentiments en alignant quelques très solides hybrides dubstep/ghetto house/UK Funky.
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07 December 2012

Le côté obscur (ce n'est pas sale)



On doit bien l'admettre, on avait vaguement lâché l'affaire Hot City trop occupé qu'on était à s'immerger dans les tréfonds de productions post-dubstep intimistes en phase avec notre biorythme, dangereusement proche de celui de la loutre. Accueillant dans un état de mollesse avancée la création du label Unknown To The Unknown par le groupe en 2011, notre temps de réaction face à ses premières manifestations musicales fut fatalement des plus inexistants. Mais en 2012, année de la lucidité retrouvée et de crise myticole prononcée, on a enfin saisi tout ce qui fait l'intérêt d' UTTU: la structure symbolise en réalité le retour du refoulé d'une scène bass embourbée dans un processus hygiéniste consistant à expurger tout élément cheesy et hardcore de ses propositions musicales au profit d'un jansénisme techno/house qui systématise le port du complet veston. Prenant le contrepied de cette quête de respectabilité, l'armée mexicaine d'UTTU a recruté ses membres en faisant les poubelles du hardcore continuum : vieilles gloires dark garage (DJ Narrows), starlettes de la bassline house (DJ Q), orphelins de la fidget (Detboi), revivalistes eski-grime (Logos) ou UK Garage (Mista Men), tous se sont rangés sous l'autorité approximative du commandant en chef DJ Haus. 

De la stratégie de reconquête musicale par le bas élaborée par ce dernier résultent aujourd'hui les 12 titres composant Tales From The Darkside, la première et très attendue compilation du label. Là où beaucoup s'efforcent d'ériger d'impeccables natures mortes ou d'austères berghaineries au sound-design parfois vain,  les terroristes d'UTTU ont donc choisi l'option vitaliste, celle qui affirme le primat d'un chaos hormonal adolescent assez jouissif (l'univers visuel du label est à ce titre très révélateur) sur l'ordonnancement mortifère du bon goût musical. Se dégage ainsi de la plupart des morceaux une délicieuse ambivalence générée par la confrontation entre les éléments les plus fonctionnalistes de la dance-music (vocaux et pianos cheesy), censés créer un sentiment d'urgence, et des motifs plus sombres (synthés hantés, infrabasses menaçantes, samples vidéoludiques pervertis), indiquant que l'euphorie est derrière nous. Ces contes du côté obscur tuent toute velléité réflexive pour s'abandonner à la jouissance des corps tout en célébrant la face cachée de l'héritage rave, c'est-à-dire ces périodes d'expérimentations musicales forcées qui font suite au déclin d'une scène (1993 pour la dark jungle, les débuts des années 2000 pour le dark garage et le proto-grime) et préparent la suivante à l'abri des regards. On pense alors à tous ces producteurs de l'ombre aux pseudos improbables et temporaires, tous ces bootlegs douteux non crédités, ces radios pirates londoniennes à l'émetteur faiblard, ces labels oubliés ou déconsidérés (les labels jungle Ibiza et Formation viennent à l'esprit), qui ont constitué l'essence même de la scène hardcore anglaise pendant 20 ans sans forcément en retirer un crédit substantiel. 

La compilation vient dès lors rappeler avec bonheur que la dance-music la plus probante, c'est-à-dire la plus vivante, se nourrit souvent aux sources les plus impures, les plus prolétaires et les plus populistes. Il serait dommage d'y passer à côté.



Bonus : Unknown To The Unknown offre à ses fans le Night Heat EP de Nightwave sorti l'année dernière. Téléchargement ici .
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05 December 2012

On a mission



Depuis quelques années déjà, le crew toulousain Folklore se mobilise avec ferveur pour la défense d'une noble cause: ranimer la flamme rave originelle en renouant avec son éthique et ses pratiques. D'où un activisme multiforme - organisation  de soirées, mix, photographie, video, construction d'un temple (si,si) - qui conduit aujourd'hui les acolytes anonymes du collectif à franchir une nouvelle étape. En effet, depuis hier, ceux-ci donnent enfin à écouter leurs premiers efforts musicaux via la création d'un channel YouTube qui héberge pour l'instant quatre extraits. Bien que brassant des influences assez larges, les tracks semblent privilégier une veine fonctionnaliste (le dancefloor d'abord) et hardcore sans concession, comme en témoigne notre morceau préféré AEC (No Police), belle réactualisation du son dark garage, proto-grime et bassline. Plus globalement, l'ensemble contient suffisamment d'idées intéressantes pour nous faire sagement patienter jusqu'à la prochaine soirée de l'équipe Folklore qui promet quelques franches montées d'adrénaline. Respect.



04 December 2012

Winter breeze



Le duo Lebronx nous a envoyé son tout dernier track à l'atmosphère idéale par les temps qui courent. En effet, il nous offre une plage post-dubstep downtempo aérienne et chaleureuse qui donne envie de se dorloter sous la couette tout en regardant la neige tomber.


02 December 2012

Back in the days



Il semble qu'en ces temps difficiles toute une société regarde vers son passé comme pour se rappeler combien il était réconfortant d'être bercé dans les bras d'une mère. La nostalgie est le sentiment emblématique de ces années de crise et elle n'épargne pas la musique. On peut le regretter tant il est vrai que pour certains producteurs cela consiste à décliner sans créativité aucune les canons inventés par d'autres en leur temps mais on ne saurait nier que d'autres se servent à merveille de leurs penchants nostalgiques pour transcender des tracks on ne peut plus contemporains en leur insufflant une âme, en les inscrivant dans une histoire. Une des mouvances de cette tendance nostalgique est la résurgence de sonorités house de la fin des années 90 et du début des années 2000.

C'est pourquoi j'ai choisi aujourd'hui de me plonger dans les archives d'HMiT pour vous livrer un des mixes que nous ont confiés il y a déjà quelques années les deux Toulousains du label Crydamoure, le duo The Eternals, qui a écrit certaines des belles pages de la French Touch de cette époque. Ce dj set, qui date de cette période, n'a pas de titre, c'est simplement le deuxième d'une série de six (le premier étant toujours disponible ici). J'ai dû "recoller les morceaux" : ne vous étonnez donc pas s'il y a de légères coupures entre les tracks et n'allez pas penser que c'est le fait des artistes ! Bonne écoute...



Tracklist :

01. Chuggles - Thank You  (The Hector Lopez Mix)
02. Moodymann - I Can't Kick This Feeling
03. Constant Nonsense - The Big Surrender
04. Dj Sneak - Same Ol' Song
05. Sneaker Pimps - Post Modern Sleaze (Sneak's A Pimp Mix)
06. Masters At Work - Gimme Groove
07. Freeform Five - Break Me (Jackson's Remix)
08. Inner City - Good Love (Anthony Shakir Remix)
09. The Eternals - Strange World (Recloose Remix)
10. Mole People - Break Night
11. Kevin Saunderson - Bounce Your Body To The Box
12. Carl Craig - Oscillator

Je vous conseille également de découvrir le dernier track produit par les deux frères, qui vaut une écoute attentive.