High Maintenance in Toulouse

28 October 2009

Still ghetto



Oui, je sais : la photo n'est pas mortelle, mais je viens de passer plus d'une demi heure à chercher des pics de la folle Mad Decent Block Party de Philly, qui s'est déroulée en août dernier et à laquelle Rouge Baiser a eu la chance de pouvoir assister, sans être capable de mettre la main sur quelque chose de mieux. Bizarrement, elles ont pour la plupart disparu du web, y compris sur le site du label lui-même, ou bien, quand elles existent, bien souvent on ne peut les télécharger. J'ai donc dû me contenter de celle-là, qui, en tout état de cause, rend bien compte de l'ambiance de ces fêtes, que je qualifierais de "bon enfant", faute d'expression plus sexy !

Vous l'aurez donc compris : je suis d'humeur "ghetto" ! Eh oui, ça faisait longtemps
en effet que je projetais de redonner ici toute sa place à la ghetto music, qui est quelque peu en déperdition sur ce blog, depuis que notre spécialiste, Rouge Baiser, n'a pas pris la plume. Récemment, deux posts successifs ont permis de rétablir partiellement l'équilibre, en mettant à l'honneur la kwaito house de Cassablanca dans le premier, et en revenant sur l'évolution mondiale du mouvement dans le second, dû à Nikki Sonic. Cela dit, j'ai eu envie d'y revenir, en vous proposant cette fois une sélection de trois titres qui ne me lâchent pas depuis quelque temps. Pas de pures nouveautés donc, mais trois bons morceaux, tout simplement !

Tout d'abord, un nouveau titre extrait du dernier maxi de Goon & Koyote, moins house frenchy que leur Wellness is Wild, mais tout aussi efficace, en mode Miami bass !

Goon & Koyote - Pussy Out [right click to download]

[Achat possible ici]

Ensuite, un bon Dj Sega d'il y a quelques mois, de la Bmore de stade, par un mec de Philadelphie, soit, pour être précis et tenir compte de la pointilleuse remarque d'un de nos lecteurs, de la bien grasse Philly Club Music...

Dj Sega - Hell Fuck Yeah [right click to download]


Enfin, un track plus récent, au titre très "fleur bleue", Loving U Is Easy, mais ravageur dans la composition : un sample vocal et un synthé très dance, un pied Baltimore et une wobble bass tonitruante après le break. Vous allez en sortir liquidés !

Rampage - Loving U Is Easy [right click to download]

[Rampage : myspace / achat]

2 comments:

THE SEGA AVENGER! said...

"de la Bmore de stade, par un mec de Philadelphie..." = Philly Club Music!

Dale Cooper said...

Oui, bon, évidemment, mais j'avais lu dans Philadelphia Weekly (http://www.philadelphiaweekly.com/music/whats_up_with__dj_sega-38459439.html) un article sur Sega justement, dans lequel on lui demandait de définir les différences entre Baltimore, Philly et Jersey Club Music et où il le faisait en ces termes :
“Baltimore club is more for the club scene. It’s hype, and has a lot of horns,” he explains. “Jersey club is a little more mainstream simply because they chop it up more to make remixes of mainstream hip-hop, and they use a lot of bass. Philly club has elements of both—without as many horns, and it also has a lot of bass. I try to add some soul to it too.”
En voyant cette définition, je me dis que les nuances sont minces et que l'approximation terminologique est excusable.
N'es-tu pas de mon avis, cher fidèle lecteur que j'aime tout plein ? ;)