L'édition 2012 des Siestes se tiendra de ce jeudi 28 juin au dimanche 1er juillet et, une fois encore, l'équipe organisatrice parvient à nous surprendre. On commence le jeudi avec Niels Frahm, un pianiste de génie mordu de pop, dans le cadre somptueux de l'Hôtel de l’Archevêché. Au rendez-vous, minimalisme, finesse et émotion. Manque de chance, c'est déjà sold-out...
Le lendemain, place à la soirée Club. Après les excès d'une rave à l'ancienne en 2010 et le luxe des hauteurs de la médiathèque José Cabanis en 2011, la soirée de cette année sera placée sous le signe des Etats-Unis et de leur mythologie puisqu'elle explorera l'univers très codifié des bals de promo. On adore cette idée ô combien régressive ! Le gymnase du lycée Déodat de Séverac, choisi par l'équipe des Siestes pour mettre en scène cette "prom night", sera le décor rêvé de cette soirée. La programmation veut faire une large place au spectaculaire avec la techno hypnotique des Autrichiens Elektro Guzzi, jouée comme du rock avec guitare, basse et batterie, les kitscheries des Toulousains de Record Makers, Hypnolove, l'acid house mâtinée de breakbeat hardcore du Londonien FunkinEven (notre coup de cœur de ce line up), ou encore la disco-house, le baléarisme et la pop électronique du Madrilène Pional et du Barcelonais John Talabot.
Enfin, samedi et dimanche auront lieu les désormais traditionnelles après-midi musicales gratuites. Nouveauté cette année, elles auront pour cadre le jardin Compans-Caffarelli. Cette édition offre une programmation très audacieuse et pointue qui préfère parier sur des découvertes plutôt que de miser sur les têtes d'affiche et qui semble avoir été dictée par un seul impératif, celui d'ériger l'éclectisme musical en valeur absolue. Ainsi, à chacun de se raconter sa propre histoire au gré des prestations de Saad, Morphosis, Matthew Friedberger, James Blackshaw et Kassem Mosse le samedi et de Tom Terrien, Tanya Tagaq & Aymeric Hainaux, Bruce Lamont, Rhosyn et de Luke Abbott le dimanche.
Nous ne pouvons conclure cet article sans vous parler du off, qui, cette année, est particulièrement riche. Pas moins de trois soirées sont programmées le samedi soir : la Boudoir Nite avec notamment Chevalier Avant Garde de Montréal, la How To Kill The Party avec Les Petits Pilous et la Canal auditif #11 avec Andre Buljat ! Mais, surtout, nous ne manquerons pas la soirée Folklore du jeudi, dont l'invité d'honneur est le Londonien Visionist. Depuis un peu plus d'un an et la sortie sur Diskotopia de "Rock The Flock", c'est un des noms qui montent sur la scène Bass music, et on l'a vu signer sur 92 Points (sa propre structure), Left_Blank ou encore 502 Records, le label de Oneman. Son talent est divers mais la puissance de ses percussions est sa marque de fabrique, comme Shawn Reynaldo l'a noté dans l'article qu'il a consacré au producteur sur XLR8R. Sa venue à Toulouse fera donc souffler un vent nouveau chez nous, ce qui ne nous fera pas de mal...
Nous ne pouvons conclure cet article sans vous parler du off, qui, cette année, est particulièrement riche. Pas moins de trois soirées sont programmées le samedi soir : la Boudoir Nite avec notamment Chevalier Avant Garde de Montréal, la How To Kill The Party avec Les Petits Pilous et la Canal auditif #11 avec Andre Buljat ! Mais, surtout, nous ne manquerons pas la soirée Folklore du jeudi, dont l'invité d'honneur est le Londonien Visionist. Depuis un peu plus d'un an et la sortie sur Diskotopia de "Rock The Flock", c'est un des noms qui montent sur la scène Bass music, et on l'a vu signer sur 92 Points (sa propre structure), Left_Blank ou encore 502 Records, le label de Oneman. Son talent est divers mais la puissance de ses percussions est sa marque de fabrique, comme Shawn Reynaldo l'a noté dans l'article qu'il a consacré au producteur sur XLR8R. Sa venue à Toulouse fera donc souffler un vent nouveau chez nous, ce qui ne nous fera pas de mal...
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